mercredi 26 octobre 2016


Qui étions-nous ?



3 commentaires:

  1. Le commentaire de blog est un genre littéraire.
    Avec Blogger il n'est pas possible de commenter un billet en vidéo. En vidéo de six secondes, par exemple.
    Les métaphores négatives avec des animaux (rats, cochons, porcs, ânes, chameaux, ... ) ne sont jamais jolies.
    Il y a bien des façons de commenter : ici le lecteur peut adresser ses commentaires à L'Hôtel du Palais ou bien encore au Bookstore Biarritz. Le lecteur peut aussi commenter sur son propre blog ou bien encore sur un blog voisin.
    Sur le blog de Paul Jorion les billets sont fermés aux commentaires. Parfois il y a un billet ouvert aux commentaires.
    Le commentaire de blog permet au commentateur d'exister : (cette phrase contient une deuxième partie que suis incapable de noter ce matin.)
    Il y a bien des façons de commenter.
    L'homme est un commentateur.
    ‘Trolls’ n'est pas satisfaisant : ‘Rats’ encore moins.
    ‘Rat’ est comique si le commentateur est l'auteur himself : j'aime quand l'auteur commente les billets qu'il a lui-même écrits.

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  2. En effet, même si le commentateur se sent plus songeur que rongeur, il ne peut pas s'empêcher de penser « tiens, si ça se trouve j'en suis ! ». Même sous la forme atténuée du campagnol ou de la musaraigne (aux sonorités plus flatteuses).
    Le commentaire, j'ai longtemps pensé que c'était un jeu, avec des petits clins d'oeil et des pas de côté. De temps en temps on fait une bonne pioche. De temps en temps le blogueur dit « cher machin ou chère machine » et on est content pour le reste de la journée.

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  3. Il se pourrait que laisser un commentaire sur un blog (pas n'importe quel blog) soit un acte politique : changer la vie est un acte politique.
    D'une certaine façon je suis soulagé de la fermeture de l'espace commentaire chez qui vous savez : le commentaire doit surgit de je ne sais où, le saisir, le capter, le retenir, le noter : il est là. Quel bonheur de ne plus avoir à écrire, quel bonheur de ne plus avoir à écrire de commentaire : je vous en dis davantage Catherine de l'orée dès que possible.

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[La grand’salle du château.]

Entrent Hamlet et plusieurs Comédiens.

HAMLET
Dites, je vous prie, cette tirade comme je l’ai prononcée devant vous, couramment ; mais si vous la braillez, comme font beaucoup de nos acteurs, j’aimerais autant faire dire mes vers par le crieur de la ville. Ne sciez pas trop l’air ainsi, avec votre bras ; mais usez de tout sobrement ; car, au milieu même du torrent, de la tempête, et, je pourrais dire, du tourbillon de la passion, vous devez avoir et conserver une modération qui lui donne de l’harmonie.